J'utilise dans cette pièce une écriture post-modem/post-internet. Elle prend appui et se nourrit de la culture du selfie autant que des sculptures antique, de leur solitude. Questionnant le mythe et la réalité, la danseuse et son fantasme. L'écran virtuel comme scène du culte de soi, la culture du web comme matière à chorégraphier, plus rapide, plus directe, plus brut. A travers des formes iconiques, comme le grand plier ou la naissance de vénus, et les faire littéralement et latéralement basculer.

 

Contradiction entre les images et leurs mythe, la source et leur réalité. L'écran virtuel comme scène du vide. je recherche avec l'idée de fast-culture comme une façon de chorégraphier et de montrer à voir le corps d'une façon nouvelle, plus rapide ou peut être plus directe, un peu brute comme les trames de sons youtube qui les constituent.

A travers des formes iconiques, ce solo multipliable à l'infini cherche à transformer la perception du spectateur sur le sens des images "cultes" du corps. Pour faire latéralement basculer une vision du corps littéralement verticale.