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"Arlequinade"

(Superficialité et Humilité en Danse)

Performance 2022

Garance Debert 

Avec Younes Guilmot 

Dans le travail chorégraphique de Garance Debert, on retrouve régulièrement la question de la pantomime, mettre en scène les émotions pour les rendre matière, jouer du vrai et du faux à la manière d’un opéra catastrophe. Jouant sur les codes de la danse baroque et du chant lyrique, Arlequinade propose une pièce inspirée de la Commedia Dell’Arte et de son personnage phare Arlequin. Détournant son caractère monarque, l’arlequinade fait trembler les membres et agite les émotions de notre duo comique, fait vibrer leurs cordes vocales. 

 

«Cloner le Clown.» 

La pièce Arlequinade s’inspire de ce personnage mythique pour son amour de l’erreur, le grotesque, la mascarade, autant de simulacres qui nous permettent de réinterpréter de manière trouble des figures anciennes et contemporaines. 

Dans cette pièce, on met en scène nos « tsunami » émotionnels, comme un outil pour faire vibrer les fréquences de nos voix et de nos masses corporelles. Dans un répertoire gestuel proche de la danse baroque, les chocs de nos corps trop tendus sur les surfaces rigides viennent déformer nos sons et balancer nos membres. A la manière d’un personnage pantin désarticulé et dédoublé, on créé une marionnette double qui vient aussi inter-sexualiser nos gestes. Réunir un corps troublé de genre. Ainsi l’un prend la voix ou le corps de l’autre à la façon d’un playback grotesque. Une diva tordue prenant en ridicule les ordres établis d’un contexte royal décadent, chante : 

 

« Once upon a time not long ago

I was a hoe

And I’m admitting It

I wont take it back because I did the shit

I was a hoe and I’m admitting

I wont take it back cause I did the shit

I was a hoe

Mo’ money, I want cho money

I want mo’ money, I want cho money

Mo’ money, I want cho money

I want mo’ money, I want cho money»

Once Upon a Time

Mariahlynn 

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